Les élèves de 6èmes ont rédigé des poèmes pour leur escape game, sur le thème de l’esclavage.
Découvrez-les ici :
Textes des 6A
Arrachés à notre famille dès notre plus jeune âge,
Nous avons dû quitter notre terre natale, notre foyer.
Le voyage fut long et terrible, le futur nous faisait peur,
Entassés dans un bateau vers une destination inconnue.
Nos souvenirs ? Du sang rouge qui coule après chaque coup de fouet.
Nous pleurions notre vie d’avant.
Nous plantions du coton
Les ordres sévères de nos propriétaires nous faisaient trembler de peur
Nous endurions la chaleur, la douleur, la frayeur
Impossible de dormir avec le cri des enfants terrorisés
Le soleil ne nous réchauffait pas
Nous avions beau crier, rien ne changeait.
Les sourires de notre famille nous manquait plus que tout.
Ibticème, Mélissa, Vadim, Zakaria
Tous les matins ils vont dans les bois
Tous les matins ils vont travailler pour rien
La peur des coups de fouet les fait avancer
Ils ne se souviennent pas de leur dernier repas
Ils ressentent la douleur
Leur futur leur fait peur
Sur la mer ou sur la terre c’est l’enfer !
Impossible de ne pas trembler, pleurer, crier
D’autres hommes ont volé leurs sourires, leurs souvenirs et leurs vies.
Souareba, Saïna, Djakhbar, Merlin, Ayaz
Depuis leur village, ils voient un bateau naviguant sur l’eau et pleurent sans un mot
Elle regrette sa vie d’avant, il veut un changement, c’est leur vie maintenant
Ils quittent leur terre natale au fond d’une cale
Sous le regard des marins européens
Elle regrette sa vie d’avant, il veut un changement, c’est leur vie maintenant
Elle rêve de partir, il n’arrive plus à sourire
Ils souffrent tellement et manquent chaque jour de mourir
La pluie, la peur, la faim, le froid, les coups
Ils ne connaissent que cela
C’est leur vie maintenant.
Mariam, Célia, Lassana, Oscar, Raphaël
Il plante de la canne à sucre sous le soleil brûlant et il pleure.
Il pleure car son frère vient de mourir sous les coups de fouet.
Il ne connaît que la peur, la douleur, la faim, le froid.
Il se souvient du terrible voyage dans ce bateau pour aller au-delà de la mer.
C’est ça être esclave.
Fatima, Fazile, Aya, Chamina, Adrien
Textes des 6B
Elle ne veut plus souffrir, elle veut sourire
Elle rêve de liberté, elle rêve de revoir sa famille adorée.
Les marins les ont maltraités à coup de fouets.
Il ne veut plus souffrir, il ne veut plus sourire
Il ne veut plus voyager, il veut se réchauffer.
Il ne veut plus trembler, il veut résister.
Elles veulent la lumière chaude du soleil
Elles veulent un futur meilleur.
Elles veulent rêver et manger et non souffrir et mourir.
Zayneb, Haniya, Zakaria, Daniel, Adam
Ils souffrent, elles tremblent
Sont-ils des chiens ou des humains ?
Ils crient leur souffrance.
Ils se souviennent du soleil de leur terre natale
Et ils pleurent.
Ils ont faim, elles ont peur
Sont-ils des chiens ou des humains ?
La douleur les ronge de l’intérieur.
Leur futur sera-t-il meilleur que ce terrible présent ?
Felda, Sara, Maria, Eda, Nolhan, Onur
Je voudrais faire un slam pour eux
Pour ces esclaves qui tremblent de peur et de pleurs
Je voudrais faire un slam pour se souvenir de leurs souvenirs atroces
Des coups de fouet, des coups de soleil, des coups au cœur
Ils pleurent.
Je voudrais faire un slam pour eux
Pour eux qui mourraient de faim et de soif.
Je voudrais faire un slam pour eux
Qui sont morts de peur, de malheurs, de frayeur.
Assetou, Fanta, Noha, Hasan, Abed
Je voudrais faire un slam pour tous les esclaves
Ils pleurent, tremblent, crient
Sans cesse maltraités
Je voudrais faire un slam pour tous les esclaves
Sans nourriture, sans sourires, sans futur
Le soleil ne brille pas pour eux
Quand il fait chaud dehors, il fait froid dans leur cœur
Leur terrible vie est sans fin
Leur sang rouge coule de partout.
Farès, Mohammed, Omar, Muhammet, Anaïs
Textes des 6C
Je voudrais faire un slam
Pour ces hommes malheureux
Ils tremblent de peur avec leurs cœurs malheureux
Ils n’ont rien à manger rien à boire
Quand il pleut ils sont heureux car
L’eau de pluie et l’eau de mer, c’est un peu d’eau pour eux.
Une pensée pour ces hommes, qui ont quitté leur pays natal
Et pour ces nuits quand ils ne voient que du rouge et plus de vert
Et pour ces souvenirs terribles d’anciens marins qui les tapent avec leurs fouets.
Ayman, Sören, Marwann, Hiba, Linda
Le voyage s’annonce dur
La peur du fouet nous guette
Notre vie c’est trembler, pleurer, crier
Serrés dans un bateau froid je me souviens.
Ma terre natale, je la regrette.
Boire et manger sont des mots qui n’ont plus aucun sens pour moi
Cette vie que je regrette et qui deviendra mon futur.
Hereba, Aydin, Karamba, Faïza, Santa
Les esclaves ont quitté leurs villes natales
Pour trembler, pleurer, crier.
La mer frappent à plein fouet le bateau
Des hommes frappent à plein fouet d’autres hommes.
Ils tremblent de froid et ont faim.
Les marins prennent des esclaves et leurs sourires et leurs vies.
Mao, Badr, Fatma, Melda, Amandine
L’esclavage fait des ravages
Les esclaves ne sont pas payés, ils sont torturés.
Ils voyagent, ils se souviennent de leurs derniers sourires en présence de leurs familles.
Dans les bateaux ils tremblent de peur et supplient aux marins à boire et à manger.
Ils ont faim, ils ont froid.
Ils regrettent terriblement cette vie
Leur futur est gâché.
Bilal, Yazid, Mathis, Julie, Marwa