Collège Claude Debussy

Collège – Nantes

Loire Atlantique
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Les élèves de 6èmes ont rédigé des poèmes pour leur escape game, sur le thème de l’esclavage.

Découvrez-les ici :

Textes des 6A

Arrachés à notre famille dès notre plus jeune âge,

Nous avons dû quitter notre terre natale, notre foyer.

Le voyage fut long et terrible, le futur nous faisait peur,

Entassés dans un bateau vers une destination inconnue.
Nos souvenirs ? Du sang rouge qui coule après chaque coup de fouet.

Nous pleurions notre vie d’avant.

Nous plantions du coton

Les ordres sévères de nos propriétaires nous faisaient trembler de peur

Nous endurions la chaleur, la douleur, la frayeur

Impossible de dormir avec le cri des enfants terrorisés

Le soleil ne nous réchauffait pas

Nous avions beau crier, rien ne changeait.

Les sourires de notre famille nous manquait plus que tout.

Ibticème, Mélissa, Vadim, Zakaria

 

Tous les matins ils vont dans les bois

Tous les matins ils vont travailler pour rien

La peur des coups de fouet les fait avancer

Ils ne se souviennent pas de leur dernier repas

Ils ressentent la douleur

Leur futur leur fait peur

Sur la mer ou sur la terre c’est l’enfer !

Impossible de ne pas trembler, pleurer, crier

D’autres hommes ont volé leurs sourires, leurs souvenirs et leurs vies.

Souareba, Saïna, Djakhbar, Merlin, Ayaz

 

Depuis leur village, ils voient un bateau naviguant sur l’eau et pleurent sans un mot

Elle regrette sa vie d’avant, il veut un changement, c’est leur vie maintenant

Ils quittent leur terre natale au fond d’une cale

Sous le regard des marins européens

Elle regrette sa vie d’avant, il veut un changement, c’est leur vie maintenant

Elle rêve de partir, il n’arrive plus à sourire

Ils souffrent tellement et manquent chaque jour de mourir

La pluie, la peur, la faim, le froid, les coups

Ils ne connaissent que cela

C’est leur vie maintenant.

Mariam, Célia, Lassana, Oscar, Raphaël

 

Il plante de la canne à sucre sous le soleil brûlant et il pleure.

Il pleure car son frère vient de mourir sous les coups de fouet.

Il ne connaît que la peur, la douleur, la faim, le froid.

Il se souvient du terrible voyage dans ce bateau pour aller au-delà de la mer.

C’est ça être esclave.

Fatima, Fazile, Aya, Chamina, Adrien

Textes des 6B

Elle ne veut plus souffrir, elle veut sourire

Elle rêve de liberté, elle rêve de revoir sa famille adorée.

Les marins les ont maltraités à coup de fouets.

Il ne veut plus souffrir, il ne veut plus sourire

Il ne veut plus voyager, il veut se réchauffer.

Il ne veut plus trembler, il veut résister.

Elles veulent la lumière chaude du soleil

Elles veulent un futur meilleur.

Elles veulent rêver et manger et non souffrir et mourir.

Zayneb, Haniya, Zakaria, Daniel, Adam

 

Ils souffrent, elles tremblent

Sont-ils des chiens ou des humains ?

Ils crient leur souffrance.

Ils se souviennent du soleil de leur terre natale

Et ils pleurent.

Ils ont faim, elles ont peur

Sont-ils des chiens ou des humains ?

La douleur les ronge de l’intérieur.

Leur futur sera-t-il meilleur que ce terrible présent ?

Felda, Sara, Maria, Eda, Nolhan, Onur

 

Je voudrais faire un slam pour eux

Pour ces esclaves qui tremblent de peur et de pleurs

Je voudrais faire un slam pour se souvenir de leurs souvenirs atroces

Des coups de fouet, des coups de soleil, des coups au cœur

Ils pleurent.

Je voudrais faire un slam pour eux

Pour eux qui mourraient de faim et de soif.

Je voudrais faire un slam pour eux

Qui sont morts de peur, de malheurs, de frayeur.

Assetou, Fanta, Noha, Hasan, Abed

 

Je voudrais faire un slam pour tous les esclaves

Ils pleurent, tremblent, crient

Sans cesse maltraités

Je voudrais faire un slam pour tous les esclaves

Sans nourriture, sans sourires, sans futur

Le soleil ne brille pas pour eux

Quand il fait chaud dehors, il fait froid dans leur cœur

Leur terrible vie est sans fin

Leur sang rouge coule de partout.

Farès, Mohammed, Omar, Muhammet, Anaïs

Textes des 6C

Je voudrais faire un slam

Pour ces hommes malheureux

Ils tremblent de peur avec leurs cœurs malheureux

Ils n’ont rien à manger rien à boire

Quand il pleut ils sont heureux car

L’eau de pluie et l’eau de mer, c’est un peu d’eau pour eux.

Une pensée pour ces hommes, qui ont quitté leur pays natal

Et pour ces nuits quand ils ne voient que du rouge et plus de vert

Et pour ces souvenirs terribles d’anciens marins qui les tapent avec leurs fouets.

Ayman, Sören, Marwann, Hiba, Linda

 

Le voyage s’annonce dur

La peur du fouet nous guette

Notre vie c’est trembler, pleurer, crier

Serrés dans un bateau froid je me souviens.

Ma terre natale, je la regrette.

Boire et manger sont des mots qui n’ont plus aucun sens pour moi

Cette vie que je regrette et qui deviendra mon futur.

Hereba, Aydin, Karamba, Faïza, Santa

 

Les esclaves ont quitté leurs villes natales

Pour trembler, pleurer, crier.

La mer frappent à plein fouet le bateau

Des hommes frappent à plein fouet d’autres hommes.

Ils tremblent de froid et ont faim.

Les marins prennent des esclaves et leurs sourires et leurs vies.

Mao, Badr, Fatma, Melda, Amandine

 

L’esclavage fait des ravages

Les esclaves ne sont pas payés, ils sont torturés.

Ils voyagent, ils se souviennent de leurs derniers sourires en présence de leurs familles.

Dans les bateaux ils tremblent de peur et supplient aux marins à boire et à manger.

Ils ont faim, ils ont froid.

Ils regrettent terriblement cette vie

Leur futur est gâché.

Bilal, Yazid, Mathis, Julie, Marwa